Le voyant moteur d’un véhicule se situe comme beaucoup d’autres sur le tableau de bord. En dehors du moment où le conducteur met le contact (il apparaît alors quelques courts instants avant de disparaître), il fait partie de ceux que l’on n’aime pas voir se manifester. Et pour cause. Ce témoin peut indiquer un dysfonctionnement au niveau du dispositif antipollution, du système d’allumage, de la transmission ou d’injection.
A la différence d’autres voyants, celui du moteur peut revêtir plusieurs aspects. Cela n’est pas anodin, car à chacun d’entre eux correspond un message bien précis, et donc une conduite à adopter en réaction.
Quel que soit le niveau d’alerte, il convient de ne jamais prendre le souci à la légère. Quand le voyant moteur s’allume, il est recommandé, à plus ou moins brève échéance, de se rendre dans un centre First Stop. Parmi les nombreuses causes susceptibles d’avoir déclenché l’allumage du témoin, nos professionnels disposent de toutes les qualifications nécessaires pour déterminer l’origine du problème.
De prime abord, la réponse à cette question semble relativement simple. En effet, ce voyant d’anomalie moteur est graphiquement assez différent de ceux qu’il côtoie sur le tableau de bord. Il y a peu de chances que le conducteur, même s’il n’est pas très au fait de la mécanique en général, le confonde avec un autre. Il représente ainsi un bloc moteur vu de profil
Malheureusement, ce voyant n’est pas forcément identique d’un véhicule à l’autre. En effet, tout dépend de la marque et du modèle de la voiture. Pas de panique cependant : le dessin du moteur est repris dans tous les cas. Ce sont simplement de légers ajustements, qu’il vaut mieux néanmoins connaître :
- Parfois, quand le voyant s’allume, il est accompagné de la mention « STOP » ou « CHECK ». La première, en toute logique, vous donne comme indication d’arrêter le véhicule le plus vite possible. La deuxième vous conseille d’amener la voiture chez un professionnel pour une inspection en vue d’un diagnostic.
- Le dessin du moteur peut également être agrémenté de la lettre E, située au milieu. Il s’agit simplement de la première lettre du mot « Engine », qui est la traduction de « moteur » en anglais. Un point d’exclamation, ou bien encore un éclair en forme de zigzag, sont également susceptibles d’accompagner le dessin.
Chez certains véhicules, le voyant de dysfonctionnement moteur peut avoir deux couleurs : jaune (ou orange) et rouge. Comme cela est traditionnellement le cas, ces deux cas de figure sont radicalement différents. Le jaune est ainsi un signal d’alerte, qui prévient le conducteur qu’une anomalie a été détectée. Le voyant moteur rouge, en revanche, est une alarme : dans ce cas précis, c’est une panne très grave qui menace le véhicule, pouvant aller jusqu’à une casse. Il faut alors réagir efficacement, en coupant le moteur très rapidement.
On touche ici à ce qui constitue l’une des particularités de ce témoin. Il peut apparaître de plusieurs manières, et chacune d’entre elles a une signification particulière. Il est recommandé de connaître et maîtriser ces cas de figure, car la conduite à adopter n’est pas la même d’une circonstance à l’autre.
Il peut arriver que sans aucune intervention de la part du conducteur, le voyant cesse de se manifester. Il s’agit de ce que l’on appelle un problème furtif : le problème, après être apparu, ne s’est pas renouvelé pendant trois cycles d’affilée. Rappelons qu’un cycle se constitue par le fait de :
1. Mettre le contact
2. Rouler
3. Couper le moteur
Si l’anomalie n’est plus présente sur le tableau de bord, cela ne signifie pas pour autant qu’elle a été définitivement oubliée. En effet, un technicien, muni du matériel adéquat, peut lire les codes défauts enregistrés dans le calculateur et ainsi prendre connaissance du problème. Toutefois, si ce dernier n’est pas réapparu après un certain nombre de cycles, il est purement et simplement effacé.
Nous conseillons, en cas de défaut furtif, de se rendre malgré tout dans un garage First Stop pour en avoir le cœur net.
Si le témoin est présent de façon durable et sans clignoter, cela signifie qu’une erreur permanente a été détectée. C’est souvent le dispositif antipollution qui est en cause. S’il est dans l’absolu possible de continuer à rouler durant un certain temps, il est malgré tout fortement recommandé de se rendre sans attendre dans un centre First Stop. L’un de nos techniciens effectuera une analyse approfondie et déterminera l’origine du problème, évitant ainsi que celui-ci ne s’aggrave.
Les normes antipollution ont été lancées en 1992 dans l’ensemble de l’Union Européenne. Pour toutes les voitures neuves, elles déterminent les limites maximales autorisées en matière d’émissions de polluants.
Au fil des années, ces normes, dites Euro, deviennent de plus en plus sévères et contraignantes pour les constructeurs. A Euro 1 ont ainsi succédé Euro 2, 3… jusqu’à Euro 6 aujourd’hui. Sont concernés les voitures de loisirs, les utilitaires, les motos et les poids lourds.
La liste des polluants mesurés n’a cessé de grandir et de s’étoffer. Sont maintenant concernés les particules fines, le monoxyde de carbone, les oxydes d’azote, les hydrocarbures… Ceci a obligé les marques à s’adapter et à se tourner progressivement vers des motorisations moins polluantes : essence, hybride et bien sûr électrique.
Parfois, le fait que le voyant reste allumé de façon permanente et continue est associé à une détérioration assez nette des performances du véhicule. C’est le signe que le système, pour prévenir d’une panne aux conséquences sérieuses, a préféré adopter le mode dégradé.
Dans ce cas, le nombre de tours/minute ne peut dépasser un certain seuil (généralement 2500 à 3000), et en ce qui concerne les boites de vitesse automatiques, il n’est pas possible de dépasser la troisième. La voiture peut donc avoir des difficultés à rouler sur une pente assez abrupte, comme une rampe de parking par exemple. Dans ces conditions, mieux vaut éviter, par mesure de sécurité, de se rendre sur une voie rapide.
Quoi qu’il en soit, une automobile qui fonctionne en mode dégradé doit être amenée dans un garage First Stop. S’il y en a un à proximité, conduisez prudemment pour vous y rendre. Dans le cas contraire, il est plus sage de s’arrêter et de faire remorquer la voiture dans l’un de nos centres.
Pourquoi le voyant moteur clignote ? La question mérite d’être posée, car il s’agit d’une alarme sérieuse. L’anomalie se situe ici au niveau du pot catalytique. Celui-ci a pour fonction de dépolluer les gaz d’échappement, grâce au contact de ces derniers avec certains métaux. L’échange chimique qui en résulte permet de transformer les gaz toxiques issus de la combustion en gaz inoffensifs pour la santé.
Si le pot catalytique atteint des températures anormalement élevées, il peut être endommagé de façon définitive. Pire encore, si le conducteur continue de rouler, il existe un risque réel qu’un incendie ne se déclenche sous le véhicule, et qu’il s’étende éventuellement à l’habitacle.
Quand le voyant clignote, la bonne attitude est ainsi relativement simple : sans constituer un danger pour soi-même ou pour autrui, il faut immédiatement garer le véhicule, couper le moteur et faire appel à une dépanneuse. Direction un garage First Stop, où un expert procèdera à un diagnostic et le cas échéant à des réparations.
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