Le voyant de dépollution moteur (ou voyant anti-pollution) se trouve comme beaucoup d’autres sur le tableau de bord du véhicule. Lorsqu’il s’allume, c’est qu’il existe un défaut dans le système de gestion moteur. La difficulté réside dans le fait que l’incident ainsi signalé peut avoir des degrés de gravité extrêmement variés : il peut être bénin comme très sérieux. Le témoin peut ainsi s’afficher de plusieurs manières différentes. Il est capital de connaître chacune d’entre elles, afin de pouvoir l’interpréter correctement et ainsi réagir de façon adéquate en cas de souci.
Au-delà de la gravité signalée quand le voyant de dépollution moteur est allumé, il s’agit quoi qu’il arrive d’un événement à ne pas prendre à la légère. Quel que soit le cas de figure, il est très fortement conseillé de se rendre le plus rapidement possible dans un garage First Stop.
Nos professionnels possèdent en effet toutes les compétences pour établir un diagnostic précis et exact face au problème rencontré. Pour un excellent rapport qualité-prix, le problème est résolu et vous pouvez ainsi repartir sereinement sur la route.
Quelque peu oubliée durant des années, la protection de l’environnement est devenue au fil du temps l’un des grands enjeux contemporains. Aujourd’hui, les constructeurs automobiles s’inscrivent eux aussi dans cette logique. Ils sont tenus de commercialiser des voitures peu polluantes, qui respectent les dernières normes européennes dans ce domaine.
Il existe dans chaque véhicule récent un système de diagnostic, appelé On Board Diagnostic (OBD) aux États-Unis et European On Board Diagnostic (EOBD) en Europe. Ce système est commun à toutes les marques et il est indépendant de celles-ci.
Au fil des ans, et depuis la norme EURO 1 apparue en 1993, l’EOBD est devenu de plus en plus contraignant. Depuis septembre 2017, la norme en vigueur est l’EURO 6c. Cela signifie que toutes les automobiles fabriquées depuis cette date doivent s’y conformer. Cela concerne, outre les voitures classiques, les utilitaires, les poids lourds et les motos.
Toute combustion dans les cylindres, quand elle est incomplète ou inadaptée, a un impact négatif sur les émissions polluantes. Cela entraîne l’apparition du voyant anti-pollution. Peuvent être en cause différents éléments de la gestion moteur (capteur PMH, bobine d’allumage, sonde de température…) mais également ceux liés à l’échappement (pot catalytique, filtre à particules…) ou d’autres systèmes, comme la boite de vitesse robotisée.
A la différence de beaucoup d’autres voyants, comme le témoin d’huile par exemple, celui anti-pollution peut se manifester de différentes façons. Ce n’est pas anodin, car à chacune d’elles correspond une situation bien précise, qui requiert une réaction adaptée. Voici donc les différents cas de figure auxquels vous pouvez être confronté.
- Pourquoi le voyant moteur reste allumé ? Si le témoin est présent de manière fixe et continue, c’est qu’il existe une anomalie permanente, qui a une influence sur le taux d’émission. Il n’y a pas besoin de garer impérativement sa voiture dans les plus brefs délais, mais il ne faut surtout pas attendre pour se rendre dans un garage First Stop. Grâce à leur expertise et aux équipements professionnels dont ils disposent, nos techniciens détermineront l’origine du dysfonctionnement.
Attention : dans le cas évoqué ici, le voyant de dépollution moteur s’allume, mais il n’y a pas de perte de puissance associée.
- Si le témoin s’allume en permanence, mais que cela s’accompagne d’une baisse des performances de la voiture, cela signifie que celle-ci fonctionne en mode dégradé. Le véhicule roule encore, mais le moteur n’a pas sa puissance habituelle. Ainsi, il ne peut pas aller au-delà de 2500 à 3000 tours/minute. Si la voiture est équipée d’une boite automatique, celle-ci se bloque sur un rapport (généralement le troisième)… Vous ne pouvez avancer qu’à un rythme considérablement ralenti, et vous rencontrerez des difficultés en cas de côte à gravir. Se rendre sur une voie rapide, comme une autoroute, peut même dans ces conditions se révéler dangereux.
Ce mode dégradé a été adopté par le système pour éviter une casse. Dans ce cas, il ne faut pas insister et couper le moteur le plus vite possible. Une remorque se chargera d’amener la voiture vers le centre First Stop le plus proche.
- Si le voyant de dépollution moteur clignote, l’origine du problème se situe au niveau du pot catalytique. Celui-ci est potentiellement endommagé ou en surchauffe. Il ne faut surtout pas continuer à rouler, car cela pourrait engendrer des dommages irréversibles, voire même déclencher un incendie, susceptible d’atteindre l’habitacle. Pour la longévité de votre véhicule mais également pour votre sécurité, il est impératif de se garer immédiatement et de contacter une dépanneuse.
- Nous avons vu pourquoi le voyant moteur reste allumé en permanence. Mais il peut également arriver qu’il se manifeste, avant de disparaître peu de temps après, sans que vous n’ayez accompli la moindre action dans ce sens.
Il s’agit d’un défaut furtif, c’est-à-dire qu’il ne s’est plus produit durant trois cycles consécutifs. Un cycle est constitué du démarrage, du roulage et de l’arrêt du moteur. Ce souci n’est pas pour autant effacé : en effet, il est enregistré dans le calculateur, et il peut être lu par un professionnel équipé d’un appareil de diagnostic. Néanmoins, s’il continue à être absent durant un certain nombre de cycles, il est définitivement supprimé.
Ce système a pour fonction de contrôler la quantité d’émissions produites par le moteur quand celui-ci fonctionne. Il est constitué de différents éléments, qui vérifient que tout est en ordre durant les phases de combustion et de postcombustion.
- Le capteur de pression d’air
Pour qu’une combustion soit efficiente et ainsi limiter l’émission de polluants, il faut qu’une juste proportion entre carburant et air dans le moteur soit respectée. C’est le rôle de ce capteur de vérifier que tout est conforme à ce niveau.
- Le capteur PMH
Il permet de savoir quelle quantité de carburant injecter en fonction des circonstances, en calculant le régime moteur et le point mort haut (PMH).
- Le capteur de température du liquide de refroidissement
Il témoigne de la température du moteur et en cas de valeur faussée, le mélange air/carburant peut être enrichi. Or, si la juste proportion entre ces deux éléments n’est pas respectée, la combustion ne se fait pas efficacement, ce qui entraîne un rejet de fumée noire.
- La sonde à oxygène (moteur essence) ou sonde lambda
Elle se situe en amont du catalyseur et s’assure du bon fonctionnement des trois premiers éléments. Ainsi, elle mesure la teneur en oxygène des gaz brûlés : si elle est trop importante, cela signifie qu’il existe un souci au niveau de la combustion.
- La vanne EGR
Son rôle est d’empêcher que certains gaz soient rejetés dans l’air ambiant, en les réacheminant vers la chambre de combustion. Ainsi, ces éléments nocifs pour l’environnement sont brûlés une seconde fois.
- La sonde de pression différentielle
Dans les moteurs diesel, elle agit en fonction de la pression dans le filtre. Si la différence est insuffisante, elle détruit le filtre, et si elle est trop forte, elle le colmate.
- La sonde à oxygène post-catalyseur
Dans les moteurs essence, elle détermine le taux d’oxygène après le catalyseur et alerte s’il n’est pas conforme aux valeurs attendues.
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